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Recevez à chaque sortie d'exercer, le sommaire de la revue.
La revue exercer est la revue francophone de médecine générale. Elle publie principalement des articles scientifiques de soins, des articles originaux de recherche en soins premiers et des articles en science de l’éducation. Il est demandé aux auteurs de respecter la charte éthique de la revue et les recommandations de forme telles que décrites ci-dessous.
La revue dispose depuis janvier 2019 d’une interface de soumission aux services des auteurs : (https://www.exercer.fr/manuscrit/articles). Un accusé de réception est généré automatiquement. Les auteurs peuvent, en plus de l’interface, contacter la revue par courriel exercer@cnge.fr si besoin. La revue remercie les auteurs pour leurs soumissions ; elle s’engage à respecter la charte éthique et à aider les auteurs pour une publication de qualité dans un climat le plus bienveillant possible.QUE DE PUBLICATION
Les manuscrits soumis à exercer, la revue francophone de médecine générale, doivent être conformes aux règles de l’International Committee for Medical Journal Editors : http://www.icmje.org/icmje-recommendations.pdf.
La version française est téléchargeable : http://www.icmje.org/recommendations/translations/french2017.pdf.
En particulier, tous les auteurs doivent avoir approuvé le contenu de l’article au moment de la soumission.
Éthique, confidentialité et protection des données
Les travaux de recherche doivent être conformes aux recommandations éthiques de la déclaration d’Helsinki (“WMA Declaration of Helsinki - Ethical Principles for Medical Research Involving Human Subjects”).
exercer respecte la charte de l’International committee of medical journal editors (www.icmje.org) concernant la confidentialité des données et le respect de la vie privée des participants. exercer respecte le Règlement général sur la protection des données. Le consentement éclairé et explicite du participant est requis avant la publication de tout travail de recherche ayant comporté un recueil d’informations personnelles (médicales ou non). Un formulaire type existe en français et en anglais sur le site www.icmje.org.
Tous les travaux de « recherche impliquant la personne humaine » doivent avoir été examinés par un Comité de protection des personnes (CPP). Le numéro 135 d’exercer comprend un article facilitant la compréhension de la loi Jardé : (lien). Si besoin, la rédaction peut fournir un didacticiel de la loi Jardé du 17 novembre 2016. Les autres travaux de recherche, dès lors qu’ils impliquent l’utilisation de données individuelles, doivent avoir été approuvés par un comité d’éthique. Les travaux impliquant l’utilisation de données identifiantes doivent en outre faire l’objet d’une autorisation à la Commission nationale informatique et liberté (CNIL). Toute approbation par l’une de ces institutions doit être mentionnée dans la lettre à la rédaction et dans le texte à la fin de la section "méthode".
Conflits d’intérêts
Les auteurs s’engagent à respecter les recommandations éthiques relatives aux déclarations de potentiels conflits d’intérêts.
En octobre 2009, l’ICMJE a développé et mis dans le domaine public un formulaire électronique uniforme. Une version revue en juillet 2010 est disponible sur le site Internet de l’ICMJE. exercer, la revue francophone de médecine générale, fournit une traduction française de ce formulaire, mais seule la version anglaise est officielle (l’ICMJE n’a pas certifié la version française). L’auteur correspondant doit obtenir les formulaires complétés par chaque coauteur, les conserver et les fournir à la revue sur demande. L’auteur correspondant devra en témoigner dans la lettre à la rédaction, en y insérant la déclaration suivante : « Tous les auteurs ont déclaré sur le formulaire ICMJE tous leurs liens ou potentiels conflits d’intérêts (activités financières, liens avec des entreprises ou des institutions) en rapport avec le travail soumis ».
L’ensemble des auteurs devra insérer au début de l’article ses éventuels conflits d’intérêts en lien avec le contenu de l’article soumis. En outre, la revue insère au début de chaque article publié la mention « Les liens d’intérêt éventuels de chacun des auteurs de l’article sont disponibles sur le site : www.transparence.sante.gouv.fr ».
Les éventuelles sources de financement du travail soumis devront également être déclarées dans la lettre à la rédaction et à la fin de l’article.
Droits réservés
Les auteurs conservent les droits sur leur article publié dans la revue exercer. Ils peuvent utiliser l’article pour un usage personnel ou académique (enseignements, conférences). exercer n’exige qu’une licence d’exclusivité pour la publication dans la revue, sur le site et produits dérivés. Pour valider la licence, l’auteur correspondant enverra, conjointement au manuscrit, la déclaration suivante : « L’auteur correspondant accorde, au nom de l’ensemble des auteurs, une licence exclusive internationale à exercer, la revue francophone de médecine générale, pour publier, distribuer, stocker, utiliser, imprimer, traduire, adapter et créer des résumés et abstracts de l’article soumis ».
La lettre à la rédaction
La lettre à la rédaction accompagnant le manuscrit doit préciser si celui-ci a déjà été publié auparavant ou s’il a été soumis avec un accord de principe de publication dans une autre revue. Dans ce cas, les auteurs doivent demander une autorisation écrite à la revue de publication princeps et la fournir à la revue exercer en même temps que le manuscrit.
Elle présentera succinctement le travail soumis et son intérêt pour le lectorat de la revue. Elle apportera les éventuelles informations relatives à l’approbation du travail soumis par tout comité ou institution pertinente(e) notamment, mais pas exclusivement : CPP, comité d’éthique, CNIL, etc., et relatives aux éventuelles sources de financement. Enfin, l’auteur correspondant s’engagera à collecter les déclarations de liens d’intérêt de tous les auteurs en ajoutant la déclaration suivante « Tous les auteurs ont déclaré sur le formulaire ICMJE tous leurs liens ou potentiels conflits d’intérêts (activités financières, liens avec des entreprises ou des institutions) en rapport avec l’étude actuelle ».
PREPARATION DU MANUSCRIT AVANT SOUMISSION |
Les consignes de préparation du manuscrit s’appliquent à l’ensemble des articles soumis, quelle que soit la rubrique visée.
Recommandations de forme
La totalité du texte doit être dactylographiée avec un logiciel de traitement de texte et soumis sous format « Word® » (.doc ou .docx). Police Arial, corps 10, interligne 1,5, paragraphes justifiés, pas de retrait, pas de numérotation. Les titres de section et les intertitres doivent être en gras, en minuscules, non soulignés. Les italiques sont utilisés pour les mots latins, étrangers et le petit p s’il y en a.
Unités de mesure
Les données cliniques et biologiques sont données en unités métriques (cm, g/L, mmHg, mg, kg, kg/m2). L’abréviation est séparée de la valeur par un espace insécable.
Pour les abréviations et acronymes, en formuler l’intitulé in extenso lors de sa première apparition dans le texte avec l’abréviation ou l’acronyme entre parenthèses. Par exemple : odds-ratio (OR), risque absolu (RA), Société française de médecine générale (SFMG). Lorsque les acronymes sont écrits en entier, seule la première lettre du premier mot est une majuscule, par exemple : Collège national des généralistes enseignants sauf si le premier mot est un adjectif (exemple : Haute Autorité de santé).
Médicaments : utiliser systématiquement la DCI.
Règles typographiques
Lorsque des résultats de tests sont présentés :
Exemples :
Tous les signes de ponctuation sont suivis d’un espace. La virgule et le point sont accolés au mot précédent. Les signes de ponctuation composés sont précédés d’une espace insécable (Ctrl + Maj + Espace sous WindowsR).
Quelques exceptions :
Présentation générale du manuscrit
Une première page de présentation comprenant
- le titre, en français, et en anglais : de préférence moins de 120 signes espaces compris, soit environ 20 mots (maximum 150 signes espaces compris), éventuellement sous-titre, sans abréviation ;
- la liste des auteurs (prénoms et noms en entier) dans l’ordre de publication souhaité, et leur(s) affiliation(s), appelées par un chiffre en exposant après le nom de l’auteur ;
- l’adresse électronique (impératif), adresse postale et numéro de téléphone de l’auteur correspondant, chargé des relations avec la revue ;
- indication des éventuels conflits d’intérêts liés au contenu de l’article pour chaque auteur comme précisé plus haut ;
- 3 à 6 mots clés MeSH (Medical Subject Headings) en français et en anglais (disponible sur https://www.hetop.eu/hetop/) ;
- le décompte du nombre de signes (espaces compris) du corps du texte, y compris les tableaux et les figures.
Une deuxième page comportant
Le corps du texte au format et longueur recommandés en fonction du type d’article soumis (se reporter aux Rubriques correspondantes). Le style doit être simple et précis. « L'absence de style est le meilleur style en rédaction médicale ». Les phrases doivent être courtes (maximum 220 signes, soit environ 35 mots).
Le cas échéant, les auteurs ont la possibilité de remercier les personnes qui ont contribué de manière significative à la conduite de l’étude ou à la rédaction de l’article. Ces remerciements figurent alors à la fin de l’article, après les sources de financement et avant les références bibliographiques. L’auteur correspondant doit obtenir le consentement écrit des personnes remerciées qui approuvent ainsi les conditions de la recherche et les conclusions de l’article.
Références
Les références bibliographiques doivent répondre au standard Vancouver, et doivent être numérotées en exposant par ordre d’apparition dans le texte. Les appels de référence sont renvoyés en fin de phrase, avant le point. Une même référence utilisée plusieurs fois garde le même numéro.
Si la référence provient d’un périodique, citer les six premiers auteurs avec l’(es)initiale(s) du prénom suivie(s) d’une virgule et le dernier auteur suivi d’un point. Au-delà de 6 auteurs, citer les trois premiers suivis de « et al. ». Indiquer ensuite le titre complet de l’article dans sa langue originale suivi d’un point, puis le nom de la revue selon l’abréviation de l’index Medicus, sans point (si le périodique n’est pas référencé à l’index Medicus, écrire son titre en entier). Préciser ensuite l’année de publication suivie d’un point-virgule sans espace, puis le numéro du fascicule dans le volume suivi de 2 points, sans espace, puis la première page avec son numéro en entier et la dernière page abrégée (sans répétition des chiffres des dizaines ou centaines s’ils sont identiques) du texte, séparées par un tiret. La référence se termine toujours par un point.
Vous pouvez vous aider du logiciel ZOTERO® qui comprend le style de référence demandé par la revue exercer.
Voici quelques exemples ci-dessous :
Les citations de livre ou de chapitre de livre doivent comporter le nom des auteurs, le titre du livre, le numéro de l’édition, la ville et le nom de la maison d’édition et l’année de publication selon les deux modèles ci-dessous.
Les références de documents disponibles en ligne doivent comporter le nom des auteurs, le titre de la référence, l’adresse du site précédée de l’expression « Disponible sur… » et suivie de la date de consultation entre crochets.
American Cancer Society. Recommendations for the Early Detection of Breast Cancer. Atlanta : ACS, 2017. Disponible sur : https://www.cancer.org/cancer/breast-cancer/screening-tests-and-early-detection/american-cancer-society-recommendations-for-the-early-detection-of-breast-cancer.html [consulté le 30 mai 2018].
Les références de recommandations de bonne pratique, notes de cadrage, consensus doivent comporter le nom de l’agence publiant la recommandation, le titre de la recommandation, la ville de l’éditeur, l’année de publication.
Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Prévention et traitement de la maladie thromboembolique veineuse en médecine. Paris : Afssaps, 2009.
Pour les revues systématiques de la littérature, les méta-analyses de la base de données de la Cochrane, le numéro de la référence de la Cochrane doit figurer en fin de référence.
Montgomery P, Dennis J. Bright light therapy for sleep problems in adults aged 60+. Cochrane Database Syst Rev 2002;2:CD003403.
Les décrets de loi ou les références juridiques doivent comporter en une phrase le type de loi et le numéro de celle-ci.
Le référencement des travaux de thèse se présente de la manière suivante :
Tanguy‐Cancouët C. Prise en charge thérapeutique médicamenteuse et non médicamenteuse de la douleur des personnes âgées en EHPAD : étude quantitative auprès des résidents et des soignants dans le Nord Finistère. Thèse de médecine : Université de Bretagne occidentale, 2013.
Les manuscrits ne respectant pas ces recommandations minimales sont retournés aux auteurs avant toute évaluation par la rédaction.
LES RUBRIQUES DE LA REVUE |
RUBRIQUE RECHERCHE
1. Article de recherche original
C’est la présentation d’un travail scientifique original (qualitatif, quantitatif ou interventionnel) conduit dans le champ des soins premiers. La longueur maximale recommandée est de 30 000 signes espaces compris (soit environ 5000 mots), résumés, tableaux et références inclus. Le nombre de références bibliographiques ne devrait pas dépasser 25, sauf dans le cas des revues de la littérature. Les résumés doivent être structurés en 5 paragraphes : contexte, objectif(s), méthode, résultats, conclusion. Le texte doit être conforme aux recommandations générales de forme précisée plus haut.
Le plan de l’article est de type IMRAD (Introduction, Méthode, Résultats « And » Discussion). Dans les sections méthode et résultats, un travail de recherche se rédige généralement au passé composé, parfois à l’imparfait, jamais au présent de l’indicatif, au futur ou au conditionnel. Dans la section discussion, le temps des verbes est libre. Il oscille généralement entre le présent et le passé composé, selon que le texte se réfère aux résultats du présent travail ou aux références citées. La voix passive doit être privilégiée, et les premières personnes (ou les « on ») ne devraient être utilisées que pour rendre compte de considération effectivement subjectives. La cohérence des données chiffrées présentées à la fois dans les tableaux et dans le texte doit être minutieusement contrôlée. Il est inutile de présenter la totalité des données chiffrées à la fois dans le texte du chapitre résultats et dans les tableaux.
Rappel concernant le Format IMRAD
INTRODUCTION
(état des connaissances et problématisation)
Elle doit décrire le contexte, comporter des références précédentes en rapport avec le sujet, exposer la problématique ou les lacunes en lien avec le sujet. L’objectif principal et les objectifs secondaires doivent figurer en fin d’introduction (écrits au passé).
METHODE
(comment l’équipe a fait pour répondre à la question de recherche)
Elle doit comporter une partie sur la population étudiée, le recueil de données, l’analyse des données, les critères de jugement, les tests statistiques, les logiciels utilisés, les autorisations de recherche sollicitées avec leurs numéros d’enregistrement.
RESULTATS
Le plus détaillé possible, les résultats d’analyse statistique doivent être reportés dans le texte ou sous forme de tableaux, avec les valeurs des p ou les intervalles de confiance. Pour les articles de recherche qualitative, les verbatims exemplaires doivent être présents dans le corps du texte, entre guillemets et en italique.
DISCUSSION
Elle commence par l’analyse des résultats principaux, suivie par la comparaison avec la littérature existante. Les forces et les faiblesses de l’étude doivent figurer dans une partie distincte, et les implications futures de ce travail ferment la discussion.
CONCLUSION
Une conclusion individulaisée n’est pas indispensable. Si elle existe, elle ne doit pas être un résumé des résultats et de la discussion. La conclusion doit conclure la discussion en mettant en avant les implications des résultats pour la pratique ou la recherche future.
Recommandations spécifiques utilisées pour les articles originaux par exercer
2. Les situations complexes (case report)
exercer, la revue francophone de médecine générale ne publie qu’exceptionnellement des situations complexes (issues de récits de situation complexe authentique ou pas). Pour être soumis à exercer, une situation clinique doit rapporter un fait original particulièrement intéressant d’un point de vue pédagogique ou d’illustration des particularités et/ou de la complexité de la médecine générale. Le texte doit avoir au maximum 12 000 signes (soit environ 2000 mots) et 6 références. Il doit être structuré en 3 parties : introduction présentant le contexte de la situation, problématisation présentant les problématiques soulevées par la situation, résultats présentant des éléments de littérature relatifs à la situation, discussion de ces résultats et conclusion sur les perspectives générées par cette situation. Il est indispensable d’obtenir le consentement éclairé signé des patients pour une publication ainsi que toute personne identifiable dans l’entourage de ce patient. Le patient devrait avoir l’opportunité de vérifier le manuscrit final avant publication. L’avis d’un comité d’éthique est souhaitable.
RUBRIQUE EDUCATION
Il s’agit d’articles qui détaillent les concepts mis en œuvre, le contexte de la recherche, les procédures mises en œuvre et les résultats détaillés et discutés de l’évaluation. exercer publie 2 types d’articles dans la Rubrique éducation :
1. Retours d’expérience en pédagogie et états des lieux de la formation initiale
Il s’agit d’articles dont l’objectif est de mettre à la disposition de la communauté les expériences de pédagogie, d’enseignement ou de validation mises en place dans les Départements de médecine générale, au sein des Collèges, ou par des institutions ou organismes de formation d’une part, et de rapports « épidémiologiques » faisant l’état des lieux des travaux de la communauté d’autre part.
Le format IMRAD est rarement adapté à ce type d’article, qui pourra par exemple être proposé au format PIE (planification, implantation, évaluation), ou tout autre format que justifient l’expérience ou les données rapportées.
Deux versions devront être soumises conjointement : une version courte, pour publication dans la revue imprimée et une version longue, pour mise à disposition en ligne.
LA VERSION COURTE
LA VERSION LONGUE
2. Articles « conceptuels »
Il s’agit d’articles qui discutent des aspects fondamentaux de la pédagogie et des sciences de l’éducation. Ils s’apparentent plus à des éditoriaux ou des articles de position qu’à des publications originales de travaux. Il n’est pas possible de déterminer a priori une limite de taille ou un format, mais les auteurs devraient être conscients que la concision et la lisibilité sont les qualités fondamentales pour que ce type d’article soit publié. Pour illustrer ce propos, de nombreuses revues publient sous le format de lettres (research letter) avec une taille de 6 à 8 000 caractères.
Exemple d’article conceptuel :
Gocko X, Perdrix C, Compagnon L, Ghasarossian C, Renard V. Socialisation professionnelle et futur DES de médecine générale. exercer 2017;131:140-2.
3. Articles de recherche en sciences de l’éducation
Ces articles doivent suivre les critères des articles de la rubrique recherche.
RUBRIQUE SOINS / DES SYNTHESES POUR LA PRATIQUE
Portée
Au travers de sa rubrique Soins, la revue exercer souhaite contribuer aux partage et transfert des connaissances au sein de la communauté généraliste.
Dans cette rubrique sont publiés des articles scientifiques de synthèse, sur des thématiques cliniques concernant l’exercice du médecin généraliste. exercer ne publie pas de mises au point basées sur un avis d’expert, mais uniquement des articles didactiques reposant sur une revue systématique de la littérature, ou à défaut une revue narrative suffisamment argumentée et référencée. L’utilisation d’autres méthodes de synthèse devra être justifiée et pourra être considérée au cas par cas. Dans tous les cas, la thématique traitée et les données présentées doivent être directement utiles à la pratique quotidienne du médecin généraliste.
Contenu
L’introduction comprendra une justification à la réalisation de la synthèse. La question traitée dans la synthèse devra être claire et explicite, et la méthode de synthèse précisément décrite. Les résultats seront présentés sous une forme synthétique, de façon que le lecteur puisse les interpréter directement, et les éléments de discussion seront argumentés, référencés et mis à jour au moment de la soumission. Un (ou plusieurs) encadré(s), précisant les points-clés du texte est (sont) bienvenu(s). Une conclusion rappelant les principaux résultats et présentant surtout leur implication pour la pratique conclura l’article.
La rédaction du texte doit formellement séparer les faits (référencés) des opinions et/ou des sentiments des auteurs qui doivent être exprimés et indiqués comme tel.
Les revues systématiques de la littérature doivent suivre les recommandations PRISMA :
http://www.prisma-statement.org/2.1.2%20-%20PRISMA%202009%20Checklist.pdf.
Format
En général, la longueur de l’article ne devrait pas dépasser 35 000 signes espaces compris (soit environ 5500 mots), incluant texte, résumés, références, figures et tableaux. Les articles au format IMRAD sont encouragés, mais d’autres formats pourront être acceptés, si la thématique le justifie et si le plan est clair et logique. Du fait du type d’article, le nombre de références n’est pas limité.
Exemples d’articles Soins :
LES EDITORIAUX
L’éditorial peut provenir spontanément d’un auteur ou être le fruit d’une commande de la rédaction. L’auteur ou le groupe d’auteurs expose un thème ou présente une opinion en expliquant sa position sur un sujet libre ou confié par la rédaction de la revue. L’éditorial peut attirer l’attention sur un sujet d’actualité ou un article de la revue. Il peut aussi donner ou alimenter (scientifiquement) une controverse. Les thèmes peuvent être médicaux ou concerner l’évolution du système de santé, voire l’organisation des soins ou des professions médicales. Il peut aussi concerner la formation médicale initiale et continue. Les éditoriaux sont brefs (4 000 signes espaces compris, exceptionnellement 8 000) avec moins de 5 références. Une photo de l’auteur sera demandée par le secrétariat de la revue.
MODALITES D’EVALUATION
Les articles soumis sont évalués par la rédaction puis confiés à des relecteurs dans le respect de l’anonymat des auteurs. Les relecteurs s’engagent à suivre les recommandations éthiques de la revue exercer. Les relecteurs utilisent une grille d’évaluation critériée et proposent une suite à donner à la soumission. Ils argumentent leur évaluation sur le fond, la méthode, sur la forme et prodiguent des conseils ayant pour objectif d’aider les auteurs.
Les évaluations, elles aussi anonymes, sont retournées aux auteurs par la revue pour les aider à modifier leur texte selon les indications données. Les recommandations aux relecteurs sont disponibles sur le site de la revue exercer. Il est recommandé aux auteurs de les consulter également.
Dans le détail, le processus de soumission et d’évaluation est le suivant :
Si l’article franchit ces premières étapes, il est revu par 3 relecteurs indépendants en aveugle qui évaluent l’originalité, la pertinence et la qualité scientifique en s’aidant de grilles spécifiques. Les trois évaluations sont alors transmises à la rédaction qui en fait la synthèse. À l’issue du processus, la rédaction rend un avis définitif. Cinq cas de figure sont possibles :
L’article est accepté sous réserve de modifications mineures : les auteurs doivent fournir à la rédaction une version modifiée de leur manuscrit, qui tienne compte de toutes les remarques des relecteurs.
L'article est accepté sous réserve de modifications majeures : les auteurs doivent fournir à la rédaction une version modifiée de leur manuscrit, qui tienne compte de toutes les remarques des relecteurs, ainsi qu’un document séparé sur lequel ils répondent point par point à toutes les remarques, suggestions et questions des relecteurs. Ces deux documents sont transmis aux mêmes relecteurs, qui statuent à nouveau.
L'article est refusé en l’état, mais une deuxième soumission est possible, dans les mêmes conditions que dans le cas précédent. La décision finale de publication ne sera prise qu’après relecture de cette nouvelle soumission.
L’article est refusé : les auteurs et les relecteurs reçoivent le document de synthèse de la rédaction (l’anonymat est conservé)
L’article est accepté en l’état
La décision finale de publication est prise par la rédaction.
Le processus d’évaluation par des pairs est fondé sur un mélange de données factuelles et d’opinions subjectives qui ne conduit pas toujours à la bonne décision. Les auteurs dont l’article a finalement été rejeté peuvent faire appel de cette décision. Pour cela, ils doivent par courrier répondre point par point à toutes les critiques qui leur ont été faites sur le plan scientifique, et proposer la soumission d’une version révisée de leur article qui tienne compte de toutes les remarques faites et qui clarifie tous les points de discussion. Ce courrier sera examiné et commenté par les relecteurs de l’article, et la décision reviendra à la rédaction. Si la situation le justifie, la rédaction pourra décider de renvoyer la nouvelle version de l’article à trois autres relecteurs.