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Rubrique: ENSEIGNEMENT / EDUCATION
Auteurs: Gocko X, Dessert M, Bally J, Trombert-Paviot B.
Citer cet article: Gocko X, Dessert M, Bally J, Trombert-Paviot B. Devenir professionnel des internes de médecine générale de Saint-Etienne entre 2004 et 2014. exercer 2017;132:180-5.
Lien URL: https://www.exercer.fr/full_article/869
Contexte. La création du diplôme d’études spécialisées (DES) en 2004 a participé à l’universitarisation de la médecine générale (MG). Ce DES et les stratégies nationales de santé promouvant la MG devaient lutter contre la méconnaissance et la faible attractivité de cette spécialité. La responsabilité sociale des facultés de médecine était de former des médecins compétents.
Objectifs. Déterminer la proportion d’internes stéphanois, installés en MG ambulatoire sur une période de dix ans (2004-2014). L’objectif secondaire était de décrire le devenir des autres étudiants. Méthode. Étude observationnelle transversale rétrospective menée sur 464 internes stéphanois inscrits en DES de MG de 2004 à 2014.
Résultats. Parmi les 464 internes formés en DES de MG entre 2004 et 2014, 35,8 % se sont installés en MG ambulatoire. Le délai moyen d’installation en soins primaires était de 12,6 mois. Il a diminué au fil des années. Les hommes s’installaient plus vite après leur thèse (9 mois) que les femmes (15 mois). Les internes stéphanois s’orientaient majoritairement vers un exercice en groupe et en semi-rural. 22 % des internes étaient remplaçants, 35 % des internes exerçaient à l’hôpital. 3 % étaient salariés en ambulatoire, 2 % avaient un mode d’exercice particulier exclusif. 8 médecins sur 10 exerçaient dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et 7 sur 10 dans la Loire. Conclusion. La proportion d’installations en soins primaires des internes stéphanois semble supérieure à la moyenne nationale, avec un délai d’installation plus court. La création de stages ambulatoires en soins primaires en autonomie supervisée était concomitante de la franche diminution de ce délai. L’exposition à son futur métier et un encadrement facultaire rassurant semblent accélérer et favoriser les installations en MG ambulatoire.
Background. The creation of a Post Graduate Degree (DES) in 2004 contributed to the French general practice (GP) academic sector. This DES and the national strategy to promote primary care were intended to counterbalance unawareness of GP and its low attractiveness among medical students. The social accountability of medical school was to train competent clinicians.
Objectives. Determining the proportion of GP residents registered in DES in Saint-Etienne between 2004 and 2014 who set up in an office medicine as general practitioner. A secondary objective was to describe what kind of practice other residents engaged in.
Methods. An observational transversal study, which included 464 GP residents registered as DES in Saint-Etienne between 2004 and 2014.
Results. Among the 464 GP residents trained between 2004 and 2014, 35.8% set up in an office medicine as general practitioner. The mean number of months between completion of studies and work in an office medicine practice was 12.6 month. This number reduces every year. After completion of studies, men start working sooner (9 months) than women (15 months). The new general practitioner turned towards team practice in semi-rural areas. 22% of them were substitutes, 35% worked at the hospital. 3% were employed in an office medicine, 2% had another practice (homeopathy for example). 8 out of 10 practiced in the Auvergne-Rhône-Alpes region and 7 out of 10 in the Loire. Conclusion. The proportion of GP residents in St Etienne who set up in an office medicine appears to be higher than the national average with a shorter time span to set up. For GP residents, the increase of training in GP office medicine was concomitant with the clear decrease of this deadline. The exposure to future profession and academic supervision seems to promote setting up.