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Rubrique: ENSEIGNEMENT / EDUCATION
Auteurs: Wolf T, Domblides M, Belaïdi L, Lajzerowicz N, ONAISI R.
Citer cet article: Wolf T, Domblides M, Belaïdi L, Lajzerowicz N, ONAISI R. Comment mieux former les étudiants de troisième cycle de médecine générale à la prise en charge des victimes de violences entre partenaires intimes ?. exercer 2024;204:279-81.
Lien URL: https://www.exercer.fr/full_article/2574
Les violences entre partenaires intimes (VPI), ou violences conjugales, sont estimées en France à plus de 200 000 femmes par an victimes de violences physiques ou sexuelles1. Les conséquences sur la santé des victimes sont multiples, pouvant aller jusqu’au décès1,2. Dans 25 % des cas, les victimes se tournent en premier lieu vers un médecin1. En raison des spécificités de la relation médecin-patient, le médecin généraliste (MG) peut être un recours de choix pour les victimes de violences, permettant dépistage, conseils, soins ou mise en place de mesures de protection. Or les MG et étudiants de troisième cycle (E3C) s’estiment trop peu formés sur cette problématique et il n’existait pas de programme de formation implémentable en l’état3.
Intimate partner violence (IPV), or domestic violence, is estimated to affect more than 200,000 women in France every year, who are victims of physical or sexual violence1. There are many consequences for the health of victims, including death1,2. In 25% of cases, victims turn first to a doctor1. Because of the specific nature of the doctor-patient relationship, general practitioners (GPs) can be the first port of call for victims of violence, providing screening, advice, care and protective measures. However, GPs and postgraduate students feel that they receive too little training in this area, and there is no training programme that could be implemented as it stands3.